On valorise le fait d’être fort, endurant et optimiste aussi. Always see the bright side.
Donc, on endure, on serre les dents, on arrondit le dos et on voit le côté positif des choses. Mais quid du côté négatif, des choses qui vont mal… malgré tout, malgré le fait qu’on ne les regarde pas ou qu’on ne s’y attarde pas trop ?
Et bien, elles ne se résolvent pas toutes seules. Le déni ne résout rien. Au contraire, les choses non dites s’impriment en nous.
On peut s’attacher au côté positif des événements qu’on vit pour plein de raisons et accepter ce qui ne va pas. Mais je crois que ce qui ne va pas nous rattrape tôt ou tard. Nous devons aussi le traverser. Je crois au fait que les choses sont dans notre vie, car nous avons à les vivre pour une raison ou une autre. Même si cela peut parfois prendre des formes très douloureuses.
Quand ce qui ne va pas, nous rattrape, déborde, met en jeu les limites de ce qui est possible ou supportable pour nous, nous pouvons encore essayer de poursuivre dans le déni. Ou prendre la décision de regarder « ce qui ne va pas », fait mal. Et ce n’est pas agréable. Du tout.
Oui c’est une décision. Pour ma part, elle me permet de voir des schémas récurrents et de la souffrance qui sort. Je ne savais même pas qu’elle était là. Bravo le déni et l’endurance !
Même si le processus n’est pas agréable, j’y vois une opportunité de grandir, de m’aligner et d’être plus dans ma joie et ma lumière. Ne laissez pas trop longtemps dans l’ombre ce qui vous fait souffrir et qui ne respecte pas vos besoins et limites.
Ouvrez (doucement), mettez (progressivement) de la lumière dessus, essayez d’en parler, écrivez. Si besoin, trouvez quelqu’un qui vous aide pour le faire.
Nous éloigner de ce qui nous retient, nous fait mal, nous rabougrit, pour respirer et nous épanouir.
Et toi, qu’est-ce qui fait l’objet d’un déni dans ta vie ?
Comment expliquer un parcours professionnel « instable » lors d’un entretien
Le changement fréquent d’emplois est de plus en plus courant, notamment chez les jeunes générations. Les travailleurs des générations Y et Z, mais pas qu’eux, changent plus fréquemment de travail à la recherche de meilleures opportunités, de conditions de travail plus flexibles ou pour aligner leur emploi sur leurs valeurs personnelles. Toutefois, bien que cette pratique soit de moins en moins stigmatisée, certains recruteurs continuent de percevoir ces parcours comme des signes de déloyauté ou d’instabilité professionnelle.
Pourquoi le changement fréquent de postes est-il souvent mal perçu ?
Historiquement, le marché du travail valorisait la stabilité, avec une culture qui privilégie la fidélité à un employeur et les carrières à long terme, en particulier dans des secteurs traditionnels comme la fonction publique ou les grandes entreprises. Cependant, le contexte a changé avec la crise économique et l’essor du digital, qui favorisent des modèles de travail plus souples. Malgré tout, certains recruteurs voient toujours le changement fréquent de postes comme un manque d’engagement.
Pourquoi change-t-on de travail plus souvent ?
Plusieurs raisons expliquent cette tendance :
Salaire et coût de la vie: Les grandes villes ont un coût de vie élevé, de nombreuses personnes cherchent des postes mieux rémunérés pour s’adapter aux réalités économiques locales.
Valeurs personnelles et éthique: Les générations plus jeunes surtout, recherchent des entreprises qui reflètent leurs valeurs, qu’il s’agisse de responsabilité environnementale, d’égalité sociale ou de transparence.
Équilibre travail-vie personnelle: Le besoin de flexibilité, notamment en termes de télétravail ou d’horaires, est devenu crucial, notamment après la pandémie. Les entreprises qui refusent ces nouvelles demandes, peinent à retenir leurs talents.
Diversité et inclusion: Les jeunes recherchent des environnements de travail où ils peuvent être eux-mêmes, sans avoir à cacher ou minimiser leur identité. Ils veulent des employeurs qui s’engagent réellement pour la diversité et l’inclusion.
Comment aborder ce sujet en entretien ?
Si vous êtes confronté à une question sur votre parcours professionnel, voici quelques conseils pour justifier les changements fréquents :
Mettre en avant la recherche d’un alignement de valeurs: Expliquer que vous avez changé de poste pour trouver un environnement qui correspond mieux à vos valeurs personnelles ou à vos attentes professionnelles.
Souligner les contraintes économiques: Vous pouvez aborder les raisons financières (coût de la vie, salaires) pour justifier votre départ d’un poste précédent, surtout si l’employeur n’offrait pas une rémunération en adéquation avec vos besoins.
Équilibre personnel: Si vous avez quitté un poste en raison d’un manque de flexibilité ou d’un équilibre travail-vie personnelle insuffisant, vous pouvez expliquer que vous cherchez une entreprise où vous pourrez évoluer sans compromettre votre bien-être.
Satisfaction et engagement à long terme: Insistez sur le fait que vous recherchez maintenant un emploi où vous pourrez vous épanouir à long terme, avec une entreprise qui partage vos valeurs et où vous pouvez envisager de rester plus longtemps.
Conclusion : Un changement de poste réfléchi
Bien que les changements fréquents de travail puisse encore être perçu comme un risque par certains recruteurs, il est important de montrer que vos décisions sont bien motivées par des raisons légitimes, comme la recherche d’une meilleure rémunération, d’une flexibilité accrue ou d’un alignement de valeurs. Le bon employeur comprendra que ces choix sont faits dans un souci de bien-être et de développement professionnel.
Aude Saliner Coach Révélatrice de potentiels singuliers
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