Avoir confiance en toi, c’est assumer ta vérité

23/07/2019 | Coaching, Haut Potentiel, Hypersensibilité, Mes posts

Avoir confiance en soi passe (également… Ce post est la suite de celui d’hier) par s’écouter, c’est-à-dire écouter ses ressentis et ses jugements, et non se cacher derrière les « vérités » des autres, des traditions ou des religions.

Car quand tu fais ça, que fais-tu réellement ? Et bien, tu as peur de te faire confiance, tu as peur de ta propre vérité. Tu ne conçois pas que ce qui est en toi, puisse être valable.

4 pistes pour développer ta confiance en toi :

❇️ Offre-toi des moments où tu t’écoutes : méditation, course, yoga, écriture, marche, recueillement, accompagnement…

Et fais-en une habitude pour soutenir ta volonté.

❇️ Cette écoute de toi te permettra aussi de distinguer l’urgent de l’important, car l’urgent sape ta capacité de jugement.
Si c’est urgent, est-ce que c’est important pour toi ? Cette question te permettra de te recentrer sur ce que tu as à faire.

❇️ T’accueillir dans ta totalité :

🔹Avec ton passé, sans occulter le sombre, sans chercher à voir le verre à moitié plein et sans t’auto-saboter en voyant le verre à moitié vide.

🔹Dans ta totalité veut aussi paradoxal.e et changeant.e.

🔹Sans te soumettre à tes tyrannies intérieures et aux vérités extérieures.

❇️ Te connecter à la beauté comme contempler un beau ciel ou t’émouvoir d’une chanson.

Dans ces moments-là, tu ne doutes pas une seconde : c’est beau.

Il en faut de la confiance pour énoncer une telle vérité, non ?!

La beauté te connecte au plus profond de toi, sans te fier à l’autre, son avis, son jugement, ses critères.

Elle permet de réapprendre à te faire confiance et à oser être toi. En toute liberté.

Te connecter à la beauté est aussi renouveler ta confiance en la vie et les autres, dans une universalité.

Cite-moi en commentaire quelque chose que tu trouves profondément beau.

Comment expliquer un parcours professionnel « instable » lors d’un entretien

Le changement fréquent d’emplois est de plus en plus courant, notamment chez les jeunes générations. Les travailleurs des générations Y et Z, mais pas qu’eux, changent plus fréquemment de travail à la recherche de meilleures opportunités, de conditions de travail plus flexibles ou pour aligner leur emploi sur leurs valeurs personnelles. Toutefois, bien que cette pratique soit de moins en moins stigmatisée, certains recruteurs continuent de percevoir ces parcours comme des signes de déloyauté ou d’instabilité professionnelle.

Pourquoi le changement fréquent de postes est-il souvent mal perçu ?

Historiquement, le marché du travail valorisait la stabilité, avec une culture qui privilégie la fidélité à un employeur et les carrières à long terme, en particulier dans des secteurs traditionnels comme la fonction publique ou les grandes entreprises. Cependant, le contexte a changé avec la crise économique et l’essor du digital, qui favorisent des modèles de travail plus souples. Malgré tout, certains recruteurs voient toujours le changement fréquent de postes comme un manque d’engagement.

Pourquoi change-t-on de travail plus souvent ?

Plusieurs raisons expliquent cette tendance :

  1. Salaire et coût de la vie : Les grandes villes ont un coût de vie élevé, de nombreuses personnes cherchent des postes mieux rémunérés pour s’adapter aux réalités économiques locales.
  2. Valeurs personnelles et éthique : Les générations plus jeunes surtout, recherchent des entreprises qui reflètent leurs valeurs, qu’il s’agisse de responsabilité environnementale, d’égalité sociale ou de transparence.
  3. Équilibre travail-vie personnelle : Le besoin de flexibilité, notamment en termes de télétravail ou d’horaires, est devenu crucial, notamment après la pandémie. Les entreprises qui refusent ces nouvelles demandes, peinent à retenir leurs talents.
  4. Diversité et inclusion : Les jeunes recherchent des environnements de travail où ils peuvent être eux-mêmes, sans avoir à cacher ou minimiser leur identité. Ils veulent des employeurs qui s’engagent réellement pour la diversité et l’inclusion.

Comment aborder ce sujet en entretien ?

Si vous êtes confronté à une question sur votre parcours professionnel, voici quelques conseils pour justifier les changements fréquents :

  • Mettre en avant la recherche d’un alignement de valeurs : Expliquer que vous avez changé de poste pour trouver un environnement qui correspond mieux à vos valeurs personnelles ou à vos attentes professionnelles.
  • Souligner les contraintes économiques : Vous pouvez aborder les raisons financières (coût de la vie, salaires) pour justifier votre départ d’un poste précédent, surtout si l’employeur n’offrait pas une rémunération en adéquation avec vos besoins.
  • Équilibre personnel : Si vous avez quitté un poste en raison d’un manque de flexibilité ou d’un équilibre travail-vie personnelle insuffisant, vous pouvez expliquer que vous cherchez une entreprise où vous pourrez évoluer sans compromettre votre bien-être.
  • Satisfaction et engagement à long terme : Insistez sur le fait que vous recherchez maintenant un emploi où vous pourrez vous épanouir à long terme, avec une entreprise qui partage vos valeurs et où vous pouvez envisager de rester plus longtemps.

Conclusion : Un changement de poste réfléchi

Bien que les changements fréquents de travail puisse encore être perçu comme un risque par certains recruteurs, il est important de montrer que vos décisions sont bien motivées par des raisons légitimes, comme la recherche d’une meilleure rémunération, d’une flexibilité accrue ou d’un alignement de valeurs. Le bon employeur comprendra que ces choix sont faits dans un souci de bien-être et de développement professionnel.

Aude Saliner
Coach Révélatrice de potentiels singuliers

Comment expliquer un parcours professionnel « instable »

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