Psychopraticien… Quelles différences avec les autres psys ?

21/01/2022 | Coaching

Psychopraticien, un nouveau terme qui s’ajoute à une liste déjà obscure pour nombre d’entre nous, que nous regroupons familièrement sous l’abréviation “psy” : psychiatre, psychologue, psychothérapeute, psychanalyste… Quelle est la différence entre ces métiers ?

Le psychiatre a fait des études de médecine. En tant que médecin, il peut poser un diagnostic sur une pathologie mentale et prescrire des médicaments (anti-dépresseurs, anxiolytiques, neuroleptiques, somnifères). Il n’a pas eu l’obligation de suivre lui-même une psychothérapie.

Le psychologue a fait des études de psychologie. Il a étudié les comportements et les théories psychologiques. Il peut choisir de se spécialiser dans la psychologie clinique : le psychologue clinicien fait passer des tests, contribue au diagnostic des maladies mentales et assure des entretiens cliniques. Il travaille plutôt au sein d’une équipe soignante ou dans une institution d’éducation spécialisée. Il peut aussi travailler en libéral et il n’a pas le droit de prescrire des médicaments. Mais, comme le psychiatre, il n’a pas eu l’obligation de suivre lui-même une psychothérapie.

Le psychanalyste pratique une méthode particulière : la psychanalyse qui se caractérise comme une théorie et une méthodologie traitant de l’inconscient, à partir de la pensée de Freud. On devient psychanalyste à l’issue d’un long parcours psychanalytique personnel associé à une formation continue. Le psychanalyste a donc fait un travail approfondi sur son propre inconscient et a obligatoirement un superviseur.

Le psychothérapeute est le professionnel qui va vous accompagner dans le cadre d’une psychothérapie. Le titre de psychothérapeute est maintenant régi par la loi depuis 2010 (loi de 2004, décret d’application en 2010). Depuis 2010, sont psychothérapeutes, les psychiatres, les médecins qui ont effectué des stages en ce sens, les psychanalystes et les psychologues qui ont effectué des formations complémentaires et les psychothérapeutes, qui pratiquaient déjà depuis 5 ans avant cette loi, et qui sont passés devant une commission. C’est pour cela que vous trouverez des psychiatres-psychothérapeutes ou des psychologues-psychothérapeutes.

Mais alors, que fait un psychopraticien ?

Le psychopraticien est un professionnel de la psychothérapie, mais n’est ni psychiatre, ni psychologue, ni psychanalyste. Il présente plusieurs caractéristiques :

  • Il a une formation en psychologie, psychopathologie et psychanalyse, acquise au sein d’instituts privés ou publics ;
  • Il maîtrise la pratique d’une ou de plusieurs méthodes thérapeutiques (psychologie analytique, analyse transactionnelle, programmation neuro-linguistique…) ;
  • Il a effectué une psychothérapie ou une analyse personnelle afin de comprendre en profondeur ses mécanismes ;
  • Il assiste à des supervisions individuelles ou collectives, composées de professionnels de la relation d’aide.

Le psychopraticien est un spécialiste de l’écoute et il accompagne le patient dans la réussite de sa vie.

Comment expliquer un parcours professionnel « instable » lors d’un entretien

Le changement fréquent d’emplois est de plus en plus courant, notamment chez les jeunes générations. Les travailleurs des générations Y et Z, mais pas qu’eux, changent plus fréquemment de travail à la recherche de meilleures opportunités, de conditions de travail plus flexibles ou pour aligner leur emploi sur leurs valeurs personnelles. Toutefois, bien que cette pratique soit de moins en moins stigmatisée, certains recruteurs continuent de percevoir ces parcours comme des signes de déloyauté ou d’instabilité professionnelle.

Pourquoi le changement fréquent de postes est-il souvent mal perçu ?

Historiquement, le marché du travail valorisait la stabilité, avec une culture qui privilégie la fidélité à un employeur et les carrières à long terme, en particulier dans des secteurs traditionnels comme la fonction publique ou les grandes entreprises. Cependant, le contexte a changé avec la crise économique et l’essor du digital, qui favorisent des modèles de travail plus souples. Malgré tout, certains recruteurs voient toujours le changement fréquent de postes comme un manque d’engagement.

Pourquoi change-t-on de travail plus souvent ?

Plusieurs raisons expliquent cette tendance :

  1. Salaire et coût de la vie : Les grandes villes ont un coût de vie élevé, de nombreuses personnes cherchent des postes mieux rémunérés pour s’adapter aux réalités économiques locales.
  2. Valeurs personnelles et éthique : Les générations plus jeunes surtout, recherchent des entreprises qui reflètent leurs valeurs, qu’il s’agisse de responsabilité environnementale, d’égalité sociale ou de transparence.
  3. Équilibre travail-vie personnelle : Le besoin de flexibilité, notamment en termes de télétravail ou d’horaires, est devenu crucial, notamment après la pandémie. Les entreprises qui refusent ces nouvelles demandes, peinent à retenir leurs talents.
  4. Diversité et inclusion : Les jeunes recherchent des environnements de travail où ils peuvent être eux-mêmes, sans avoir à cacher ou minimiser leur identité. Ils veulent des employeurs qui s’engagent réellement pour la diversité et l’inclusion.

Comment aborder ce sujet en entretien ?

Si vous êtes confronté à une question sur votre parcours professionnel, voici quelques conseils pour justifier les changements fréquents :

  • Mettre en avant la recherche d’un alignement de valeurs : Expliquer que vous avez changé de poste pour trouver un environnement qui correspond mieux à vos valeurs personnelles ou à vos attentes professionnelles.
  • Souligner les contraintes économiques : Vous pouvez aborder les raisons financières (coût de la vie, salaires) pour justifier votre départ d’un poste précédent, surtout si l’employeur n’offrait pas une rémunération en adéquation avec vos besoins.
  • Équilibre personnel : Si vous avez quitté un poste en raison d’un manque de flexibilité ou d’un équilibre travail-vie personnelle insuffisant, vous pouvez expliquer que vous cherchez une entreprise où vous pourrez évoluer sans compromettre votre bien-être.
  • Satisfaction et engagement à long terme : Insistez sur le fait que vous recherchez maintenant un emploi où vous pourrez vous épanouir à long terme, avec une entreprise qui partage vos valeurs et où vous pouvez envisager de rester plus longtemps.

Conclusion : Un changement de poste réfléchi

Bien que les changements fréquents de travail puisse encore être perçu comme un risque par certains recruteurs, il est important de montrer que vos décisions sont bien motivées par des raisons légitimes, comme la recherche d’une meilleure rémunération, d’une flexibilité accrue ou d’un alignement de valeurs. Le bon employeur comprendra que ces choix sont faits dans un souci de bien-être et de développement professionnel.

Aude Saliner
Coach Révélatrice de potentiels singuliers

Comment expliquer un parcours professionnel « instable »

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Le changement fréquent d’emplois est de plus en plus courant, notamment chez les jeunes générations. Les travailleurs de la génération Y (millennials) et Z changent plus fréquemment de travail à la recherche de meilleures opportunités, de conditions de travail plus flexibles, ou pour aligner leur emploi sur leurs valeurs personnelles. Toutefois, bien que cette pratique soit de moins en moins stigmatisée, certains recruteurs continuent de percevoir ces parcours comme des signes de déloyauté ou d’instabilité professionnelle.

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