Etre hypersensible, c’est ressentir loooongtemps une remarque blessante, par exemple.
.
Pour moi, cela se passe comme ça : sur le moment, je ne sens pas la piqûre de cette petite remarque. Ce n’est qu’une petite remarque après tout.
Puis, elle revient dans mon esprit.
Les heures passent et elle est toujours là, plus vive.
.
Je m’inquiète.
Je me dis que je ne devrais pas réagir aussi fortement pour une petite remarque.
Je me compare et me dis que tout le monde serait déjà passé à autre chose.
Je doute de moi.
Je me dis que je prends les choses trop à cœur et je m’en veux.
Que je perds de l’énergie à penser à ça, que c’est stérile et que mon énergie pourrait être utilisée à 1000 autres choses plus utiles.
.
Mon petit cœur a de la peine pourtant.
Je cherche des explications, des excuses à l’auteur de la remarque, pour tenter d’apaiser l’incendie intérieur et passer l’éponge. Ravaler cette réaction disproportionnée.
Je tente même d’en rire.
.
Cela te dit quelque chose, cher.e ultra-conscient.e ?
.
J’ai quelques pistes pour toi :
🔸Ta réaction est ta réaction. Elle n’est ni bonne, ni mauvaise. Essaie de l’accueillir pleinement et sans jugement.
🔸Ne laisse pas les autres minimiser ta réaction, voire la ridiculiser.
🔸Dis à l’auteur de la remarque blessante, ce que tu ressens. Sans l’accuser et sans te victimiser (pas de triangle dramatique, please !). Extérioriser ton ressenti est vraiment aidant.
🔸Si tu ne peux pas le lui dire, écris-le, au moins pour toi. Et détaille toutes tes sensations et pensées.
🔸Accorde-toi du temps pour accueillir ton émotion et toi-même plus largement.
🔸Choisis de croire en tes ressentis et en toi.
🔸Arrête de te comparer.
🔸Souviens-toi que ce que dit l’autre parle au fond, de lui et de ses projections et peurs, et non de toi.
🔸Tu n’es pas « trop » sensible.
Comment expliquer un parcours professionnel « instable »
Le changement fréquent d’emplois est de plus en plus courant, notamment chez les jeunes générations. Les travailleurs de la génération Y (millennials) et Z changent plus fréquemment de travail à la recherche de meilleures opportunités, de conditions de travail plus flexibles, ou pour aligner leur emploi sur leurs valeurs personnelles. Toutefois, bien que cette pratique soit de moins en moins stigmatisée, certains recruteurs continuent de percevoir ces parcours comme des signes de déloyauté ou d’instabilité professionnelle.