Il y a quelques semaines, j’ai réalisé que j’étais en hypervigilance H24.
Cette prise de conscience s’est ajoutée à une phrase qu’un chamane m’a dite en février : que j’avais besoin de sécurité pour aller chercher une détente profonde. Il m’avait alors proposé de travailler avec les plantes sacrées, l’hiver prochain au Pérou.
La conscience de mon hypervigilance m’a convaincue d’aller faire ce travail au Pérou, car je savais ce que j’irai y chercher.
Ce que j’ai vu aujourd’hui est que je crois ce chamane. Je crois à ses plantes sacrées comme à une magie.
Je remets donc mon pouvoir à ce chamane et ses plantes. J’attends qu’ils résolvent mon problème. Que la magie des plantes opèrent en moi. En cela, ils prennent le pouvoir sur moi.
Est-ce que tu vois ce que je veux dire ?
C’est là que ce n’est plus juste pour moi. Et je ne prétends pas détenir la vérité. C’est ce que je pense aujourd’hui.
Et que ce soit clair : je ne dis pas non plus de rejeter les outils et les personnes inspirantes, mais de les mettre à leur place, pour pouvoir prendre sa place (mon dada), en (re)prenant son pouvoir et sa responsabilité.
Je comprends bien la tentation qu’on peut avoir de suivre un mode d’emploi (ex. : les Béliers agissent comme ça) ou un guide (ex. : je mange des framboises 3 fois / jour comme le dernier gourou santé le préconise sur YouTube). Mais c’est une fuite devant sa responsabilité et son pouvoir !
C’est la même chose en coaching. Il n’est pas OK d’attendre de son coach qu’il nous dise quoi faire comme un élève attend de son prof qu’il lui dise quel chapitre lire et quels exercices faire.
Il n’est pas non plus ajusté qu’un coach te dise quoi faire pas à pas. Un coach t’aide à trouver les ressources et lever les blocages qui sont en toi, pour aller vers ton objectif.
Notre magie est dans notre pouvoir et notre responsabilité, et non dans le fait de suivre des typologies, des recettes ou d’être passif.
Et toi, comment exerces-tu ton pouvoir sur ta vie ?
Comment expliquer un parcours professionnel « instable » lors d’un entretien
Le changement fréquent d’emplois est de plus en plus courant, notamment chez les jeunes générations. Les travailleurs des générations Y et Z, mais pas qu’eux, changent plus fréquemment de travail à la recherche de meilleures opportunités, de conditions de travail plus flexibles ou pour aligner leur emploi sur leurs valeurs personnelles. Toutefois, bien que cette pratique soit de moins en moins stigmatisée, certains recruteurs continuent de percevoir ces parcours comme des signes de déloyauté ou d’instabilité professionnelle.
Pourquoi le changement fréquent de postes est-il souvent mal perçu ?
Historiquement, le marché du travail valorisait la stabilité, avec une culture qui privilégie la fidélité à un employeur et les carrières à long terme, en particulier dans des secteurs traditionnels comme la fonction publique ou les grandes entreprises. Cependant, le contexte a changé avec la crise économique et l’essor du digital, qui favorisent des modèles de travail plus souples. Malgré tout, certains recruteurs voient toujours le changement fréquent de postes comme un manque d’engagement.
Pourquoi change-t-on de travail plus souvent ?
Plusieurs raisons expliquent cette tendance :
- Salaire et coût de la vie : Les grandes villes ont un coût de vie élevé, de nombreuses personnes cherchent des postes mieux rémunérés pour s’adapter aux réalités économiques locales.
- Valeurs personnelles et éthique : Les générations plus jeunes surtout, recherchent des entreprises qui reflètent leurs valeurs, qu’il s’agisse de responsabilité environnementale, d’égalité sociale ou de transparence.
- Équilibre travail-vie personnelle : Le besoin de flexibilité, notamment en termes de télétravail ou d’horaires, est devenu crucial, notamment après la pandémie. Les entreprises qui refusent ces nouvelles demandes, peinent à retenir leurs talents.
- Diversité et inclusion : Les jeunes recherchent des environnements de travail où ils peuvent être eux-mêmes, sans avoir à cacher ou minimiser leur identité. Ils veulent des employeurs qui s’engagent réellement pour la diversité et l’inclusion.
Comment aborder ce sujet en entretien ?
Si vous êtes confronté à une question sur votre parcours professionnel, voici quelques conseils pour justifier les changements fréquents :
- Mettre en avant la recherche d’un alignement de valeurs : Expliquer que vous avez changé de poste pour trouver un environnement qui correspond mieux à vos valeurs personnelles ou à vos attentes professionnelles.
- Souligner les contraintes économiques : Vous pouvez aborder les raisons financières (coût de la vie, salaires) pour justifier votre départ d’un poste précédent, surtout si l’employeur n’offrait pas une rémunération en adéquation avec vos besoins.
- Équilibre personnel : Si vous avez quitté un poste en raison d’un manque de flexibilité ou d’un équilibre travail-vie personnelle insuffisant, vous pouvez expliquer que vous cherchez une entreprise où vous pourrez évoluer sans compromettre votre bien-être.
- Satisfaction et engagement à long terme : Insistez sur le fait que vous recherchez maintenant un emploi où vous pourrez vous épanouir à long terme, avec une entreprise qui partage vos valeurs et où vous pouvez envisager de rester plus longtemps.
Conclusion : Un changement de poste réfléchi
Bien que les changements fréquents de travail puisse encore être perçu comme un risque par certains recruteurs, il est important de montrer que vos décisions sont bien motivées par des raisons légitimes, comme la recherche d’une meilleure rémunération, d’une flexibilité accrue ou d’un alignement de valeurs. Le bon employeur comprendra que ces choix sont faits dans un souci de bien-être et de développement professionnel.
Aude Saliner
Coach Révélatrice de potentiels singuliers