Trouver ton objectif professionnel, quand tu es attiré.e par plein de choses et que tu te sens perdu.e – 2e étape
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Ton choix de trouver ton objectif professionnel n’est pas un jeu de hasard où tu peux rester passif en attendant que la vie décide pour toi ou qu’elle t’envoie des « signes » et continuer pendant ce temps de faire ce que tu faisais avant.
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Tant que trouver ce que tu veux faire comme boulot n’est pas ta priorité, cela ne se produira pas.
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Là, je ne te parle pas de comment trouver ton objectif professionnel, mais de la décision de le trouver. En faire ta priorité est une décision que tu dois prendre en amont de te lancer dans cette recherche.
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Une priorité, ça veut dire : une seule chose. Tu ne peux pas poursuivre plusieurs objectifs en même temps. C’est comme si un chasseur poursuivait en même temps, 3 lièvres courant dans des directions différentes. Le seul moyen est de traquer un lièvre, puis un autre. C’est le principe d’une quête : tu ne peux pas poursuivre plus d’une chose à la fois !
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Tu peux être bon à plein de choses et également bon à les faire en même temps, surtout que nous sommes en permanence exposés à énormément d’informations. Mais ici, ce n’est pas ce qui est important. J’imagine que tu peux trouver ça révoltant et frustrant de ne pas utiliser tes capacités.
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Mais ta difficulté est justement de faire une sélection : pour poursuivre un objectif, tu dois décider d’ en choisir un. Sinon tu continues de tourner en rond. C’est une évidence de dire ça… Mais c’est plus clair en le disant.
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Un bon test pour savoir si tu as réellement pris une décision et que ce n’est pas seulement un souhait, c’est de regarder si tu continues de vivre un état de lutte intérieure. C’est le signe que tu n’as pas réellement pris de décision.
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Un autre test est de voir si tu agis ou non : si tu ne parviens pas à agir pour mettre en œuvre ta décision, c’est que tu as seulement émis un souhait et non pris une décision.

Comment expliquer un parcours professionnel « instable » lors d’un entretien

Le changement fréquent d’emplois est de plus en plus courant, notamment chez les jeunes générations. Les travailleurs des générations Y et Z, mais pas qu’eux, changent plus fréquemment de travail à la recherche de meilleures opportunités, de conditions de travail plus flexibles ou pour aligner leur emploi sur leurs valeurs personnelles. Toutefois, bien que cette pratique soit de moins en moins stigmatisée, certains recruteurs continuent de percevoir ces parcours comme des signes de déloyauté ou d’instabilité professionnelle.

Pourquoi le changement fréquent de postes est-il souvent mal perçu ?

Historiquement, le marché du travail valorisait la stabilité, avec une culture qui privilégie la fidélité à un employeur et les carrières à long terme, en particulier dans des secteurs traditionnels comme la fonction publique ou les grandes entreprises. Cependant, le contexte a changé avec la crise économique et l’essor du digital, qui favorisent des modèles de travail plus souples. Malgré tout, certains recruteurs voient toujours le changement fréquent de postes comme un manque d’engagement.

Pourquoi change-t-on de travail plus souvent ?

Plusieurs raisons expliquent cette tendance :

  1. Salaire et coût de la vie : Les grandes villes ont un coût de vie élevé, de nombreuses personnes cherchent des postes mieux rémunérés pour s’adapter aux réalités économiques locales.
  2. Valeurs personnelles et éthique : Les générations plus jeunes surtout, recherchent des entreprises qui reflètent leurs valeurs, qu’il s’agisse de responsabilité environnementale, d’égalité sociale ou de transparence.
  3. Équilibre travail-vie personnelle : Le besoin de flexibilité, notamment en termes de télétravail ou d’horaires, est devenu crucial, notamment après la pandémie. Les entreprises qui refusent ces nouvelles demandes, peinent à retenir leurs talents.
  4. Diversité et inclusion : Les jeunes recherchent des environnements de travail où ils peuvent être eux-mêmes, sans avoir à cacher ou minimiser leur identité. Ils veulent des employeurs qui s’engagent réellement pour la diversité et l’inclusion.

Comment aborder ce sujet en entretien ?

Si vous êtes confronté à une question sur votre parcours professionnel, voici quelques conseils pour justifier les changements fréquents :

  • Mettre en avant la recherche d’un alignement de valeurs : Expliquer que vous avez changé de poste pour trouver un environnement qui correspond mieux à vos valeurs personnelles ou à vos attentes professionnelles.
  • Souligner les contraintes économiques : Vous pouvez aborder les raisons financières (coût de la vie, salaires) pour justifier votre départ d’un poste précédent, surtout si l’employeur n’offrait pas une rémunération en adéquation avec vos besoins.
  • Équilibre personnel : Si vous avez quitté un poste en raison d’un manque de flexibilité ou d’un équilibre travail-vie personnelle insuffisant, vous pouvez expliquer que vous cherchez une entreprise où vous pourrez évoluer sans compromettre votre bien-être.
  • Satisfaction et engagement à long terme : Insistez sur le fait que vous recherchez maintenant un emploi où vous pourrez vous épanouir à long terme, avec une entreprise qui partage vos valeurs et où vous pouvez envisager de rester plus longtemps.

Conclusion : Un changement de poste réfléchi

Bien que les changements fréquents de travail puisse encore être perçu comme un risque par certains recruteurs, il est important de montrer que vos décisions sont bien motivées par des raisons légitimes, comme la recherche d’une meilleure rémunération, d’une flexibilité accrue ou d’un alignement de valeurs. Le bon employeur comprendra que ces choix sont faits dans un souci de bien-être et de développement professionnel.

Aude Saliner
Coach Révélatrice de potentiels singuliers

Comment expliquer un parcours professionnel « instable »

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Le changement fréquent d’emplois est de plus en plus courant, notamment chez les jeunes générations. Les travailleurs de la génération Y (millennials) et Z changent plus fréquemment de travail à la recherche de meilleures opportunités, de conditions de travail plus flexibles, ou pour aligner leur emploi sur leurs valeurs personnelles. Toutefois, bien que cette pratique soit de moins en moins stigmatisée, certains recruteurs continuent de percevoir ces parcours comme des signes de déloyauté ou d’instabilité professionnelle.

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