Le droit de prendre soin de soi

6/05/2021 | Haut Potentiel, Hypersensibilité, Mes posts

En tant que coach hypersensible, apprendre à faire 2 choses a été essentiel : me prioriser et fixer des limites.⠀⠀

Au début, j’étais facilement fatiguée, stressée avant de voir des client.e.s et envahie par leurs états ensuite. Je pensais à eux presque tout le temps et préparais intensément nos RDV. Je m’étais persuadée que je devais être profondément connectée émotionnellement à mes client.e.s afin de favoriser le changement.⠀⠀

Lors des RDV, mon stress augmentait lorsque les émotions dans la pièce s’intensifiaient. Quand j’ai eu plus de client.e.s, je me suis habituée à vivre avec un niveau de stress constamment élevé. Et ma propre capacité à me réguler émotionnellement a commencé à diminuer. ⠀⠀

J’ai finalement compris que j’avais le droit et le besoin de me donner la priorité. J’ai réalisé à quel point les émotions de mes client.e.s m’influençaient, même si je pensais que tout allait bien. C’est en me reposant que j’ai réalisé à quel point j’étais impactée.⠀⠀

Et cela se répercutait dans d’autres domaines de ma vie, tout comme la solution. Certains hypersensibles vivent cela avec leur entourage, leurs collègues. Nous savons quand quelque chose ne va pas chez une personne – c’est comme notre 6e sens.⠀⠀

Cependant, ce n’est pas parce que quelqu’un a besoin d’aide que nous devons nier le droit de prendre soin de nous-mêmes. Pour moi, c’est
> prendre des congés⠀
> activer le mode «Ne pas déranger» quand c’est nécessaire ⠀
> et demander de l’aide quand j’en ai besoin.⠀⠀

Demander de l’aide peut être vraiment difficile pour les hypersensibles, car nous ne voulons pas accabler les autres. Mais nous ne pouvons pas aider efficacement les autres si nos propres bagages émotionnels sont trop lourds.⠀⠀

Vous avez le droit :⠀
> à une oreille attentive⠀
> à un moment de calme ⠀
> de faire votre activité personnelle préférée

Comment expliquer un parcours professionnel « instable » lors d’un entretien

Le changement fréquent d’emplois est de plus en plus courant, notamment chez les jeunes générations. Les travailleurs des générations Y et Z, mais pas qu’eux, changent plus fréquemment de travail à la recherche de meilleures opportunités, de conditions de travail plus flexibles ou pour aligner leur emploi sur leurs valeurs personnelles. Toutefois, bien que cette pratique soit de moins en moins stigmatisée, certains recruteurs continuent de percevoir ces parcours comme des signes de déloyauté ou d’instabilité professionnelle.

Pourquoi le changement fréquent de postes est-il souvent mal perçu ?

Historiquement, le marché du travail valorisait la stabilité, avec une culture qui privilégie la fidélité à un employeur et les carrières à long terme, en particulier dans des secteurs traditionnels comme la fonction publique ou les grandes entreprises. Cependant, le contexte a changé avec la crise économique et l’essor du digital, qui favorisent des modèles de travail plus souples. Malgré tout, certains recruteurs voient toujours le changement fréquent de postes comme un manque d’engagement.

Pourquoi change-t-on de travail plus souvent ?

Plusieurs raisons expliquent cette tendance :

  1. Salaire et coût de la vie : Les grandes villes ont un coût de vie élevé, de nombreuses personnes cherchent des postes mieux rémunérés pour s’adapter aux réalités économiques locales.
  2. Valeurs personnelles et éthique : Les générations plus jeunes surtout, recherchent des entreprises qui reflètent leurs valeurs, qu’il s’agisse de responsabilité environnementale, d’égalité sociale ou de transparence.
  3. Équilibre travail-vie personnelle : Le besoin de flexibilité, notamment en termes de télétravail ou d’horaires, est devenu crucial, notamment après la pandémie. Les entreprises qui refusent ces nouvelles demandes, peinent à retenir leurs talents.
  4. Diversité et inclusion : Les jeunes recherchent des environnements de travail où ils peuvent être eux-mêmes, sans avoir à cacher ou minimiser leur identité. Ils veulent des employeurs qui s’engagent réellement pour la diversité et l’inclusion.

Comment aborder ce sujet en entretien ?

Si vous êtes confronté à une question sur votre parcours professionnel, voici quelques conseils pour justifier les changements fréquents :

  • Mettre en avant la recherche d’un alignement de valeurs : Expliquer que vous avez changé de poste pour trouver un environnement qui correspond mieux à vos valeurs personnelles ou à vos attentes professionnelles.
  • Souligner les contraintes économiques : Vous pouvez aborder les raisons financières (coût de la vie, salaires) pour justifier votre départ d’un poste précédent, surtout si l’employeur n’offrait pas une rémunération en adéquation avec vos besoins.
  • Équilibre personnel : Si vous avez quitté un poste en raison d’un manque de flexibilité ou d’un équilibre travail-vie personnelle insuffisant, vous pouvez expliquer que vous cherchez une entreprise où vous pourrez évoluer sans compromettre votre bien-être.
  • Satisfaction et engagement à long terme : Insistez sur le fait que vous recherchez maintenant un emploi où vous pourrez vous épanouir à long terme, avec une entreprise qui partage vos valeurs et où vous pouvez envisager de rester plus longtemps.

Conclusion : Un changement de poste réfléchi

Bien que les changements fréquents de travail puisse encore être perçu comme un risque par certains recruteurs, il est important de montrer que vos décisions sont bien motivées par des raisons légitimes, comme la recherche d’une meilleure rémunération, d’une flexibilité accrue ou d’un alignement de valeurs. Le bon employeur comprendra que ces choix sont faits dans un souci de bien-être et de développement professionnel.

Aude Saliner
Coach Révélatrice de potentiels singuliers

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