« Le manque de confiance en soi n’existe pas » nous dit la philosophe Anne Dufourmantelle. Plutôt provocant, n’est-ce pas ?
Il s’agit en réalité d’un manque de confiance en les autres, en ses capacités et en la vie.
En effet, ta confiance en toi se joue dans ton rapport à l’action et ton engagement dans le monde (tu y vas ou pas). Ainsi, tout ce qui t’enracine dans le réel peut te servir de base.
3 pistes pour développer ta confiance en toi :
❇️ Sortir de chez toi, nouer des relations avec des personnes différentes, inspirantes, des amis, des maîtres… toutes les personnes qui te grandissent, te réveillent, te révèlent.
Cherche des relations qui te font du bien et te sécurisent.
Vas-y avec ta peur, mais vas-y. Comme un enfant qui apprend à nager.
❇️ Développe tes compétences : grâce à la pratique ou à l’entraînement, elles te feront acquérir de la confiance.
Si en tant que HP, il t’arrive régulièrement de te sentir ‘nul.le’ (au point de remettre en cause ton test de QI) et de manquer de confiance en toi, peut-être que tu manques simplement d’entraînement. Le.s don.s inné.s sont développé.s par la pratique qui se transforment avec le temps en confiance.
Or, on veut souvent avoir confiance pour pouvoir se lancer. Une telle croyance crée de l’inertie. C’est l’inverse ! La confiance est une conséquence.
❇️ Fête tes réussites, même petites, car ce sont elles qui t’enracinent dans le réel et te font prendre confiance.
⚠️ Attention : la recherche de compétence ne doit pas se transformer en recherche de contrôle, qui fige et ne crée aucune confiance. Le contrôle ne cherche que la répétition à l’identique de ce qu’on connaît déjà.
La compétence est au service de la vie, du mouvement et de la progression. Ton indice ici peut être le plaisir que tu prends à pratiquer. Le plaisir est le meilleur allié de la confiance.
En résumé, engrange de l’expérience pour développer tes talents, ta connaissance de toi et ton désir.
Et ça, personne ne peut le faire à ta place ! 👣
Comment expliquer un parcours professionnel « instable »
Le changement fréquent d’emplois est de plus en plus courant, notamment chez les jeunes générations. Les travailleurs de la génération Y (millennials) et Z changent plus fréquemment de travail à la recherche de meilleures opportunités, de conditions de travail plus flexibles, ou pour aligner leur emploi sur leurs valeurs personnelles. Toutefois, bien que cette pratique soit de moins en moins stigmatisée, certains recruteurs continuent de percevoir ces parcours comme des signes de déloyauté ou d’instabilité professionnelle.