Notre vécu façonne la place que nous occupons : les projections de nos parents sur nous, le couple qu’ils ont formé, son évolution, notre éducation, l’amour reçu ou non, la position dans la fratrie, les différents événements qui jalonnent notre vie (couple, divorce, maladie, deuil…), l’activité professionnelle, tout cela nous positionne, mais pas forcément à notre juste place. Nous adoptons des comportements conformément aux idées et valeurs inculquées ou acquises.
D’autre part, nous n’avons pas appris à dire ou à entendre NON. Puisque souvent nous pensons être aimés pour ce que nous faisons plutôt que ce que nous sommes, nous avons appris à dire OUI même si nous pensons NON. Cela évite de faire des vagues, de se faire remarquer ou de provoquer des conflits.
Nous avons aussi tendance lorsque nous entendons le besoin de l’autre à nous croire obligé de le satisfaire immédiatement, comme si nous étions responsables de ce besoin. La notion de devoir ou d’attention à l’autre peut constituer une véritable fuite de soi sous couvert d’un comportement familial ou social correct.
Mais attention : si je prends soin de l’autre en me négligeant moi-même, j’entretiens la négligence et non pas le soin.
Le contrôle de soi est aussi un leurre dangereux : en se contrôlant, il serait possible de se libérer de ses émotions, de ses peurs ou de ses inhibitions, mais le pouvoir sur soi conduit à une négation de soi. Je contrôle, je réfrène et finalement je me coupe de mes émotions, donc de moi-même.
Quand je veux contrôler, cela veut dire qu’une partie de moi ne me convient pas, que je ne l’aime pas et que je veux la remplacer par autre chose.
La connaissance de soi n’est pas compatible avec cette amputation de soi. L’affirmation de soi débute par l’accueil, la reconnaissance et l’amour de soi-même. Sur toutes ses facettes. Dans le respect de toutes ses composantes.
Comment expliquer un parcours professionnel « instable » lors d’un entretien
Le changement fréquent d’emplois est de plus en plus courant, notamment chez les jeunes générations. Les travailleurs des générations Y et Z, mais pas qu’eux, changent plus fréquemment de travail à la recherche de meilleures opportunités, de conditions de travail plus flexibles ou pour aligner leur emploi sur leurs valeurs personnelles. Toutefois, bien que cette pratique soit de moins en moins stigmatisée, certains recruteurs continuent de percevoir ces parcours comme des signes de déloyauté ou d’instabilité professionnelle.
Pourquoi le changement fréquent de postes est-il souvent mal perçu ?
Historiquement, le marché du travail valorisait la stabilité, avec une culture qui privilégie la fidélité à un employeur et les carrières à long terme, en particulier dans des secteurs traditionnels comme la fonction publique ou les grandes entreprises. Cependant, le contexte a changé avec la crise économique et l’essor du digital, qui favorisent des modèles de travail plus souples. Malgré tout, certains recruteurs voient toujours le changement fréquent de postes comme un manque d’engagement.
Pourquoi change-t-on de travail plus souvent ?
Plusieurs raisons expliquent cette tendance :
Salaire et coût de la vie: Les grandes villes ont un coût de vie élevé, de nombreuses personnes cherchent des postes mieux rémunérés pour s’adapter aux réalités économiques locales.
Valeurs personnelles et éthique: Les générations plus jeunes surtout, recherchent des entreprises qui reflètent leurs valeurs, qu’il s’agisse de responsabilité environnementale, d’égalité sociale ou de transparence.
Équilibre travail-vie personnelle: Le besoin de flexibilité, notamment en termes de télétravail ou d’horaires, est devenu crucial, notamment après la pandémie. Les entreprises qui refusent ces nouvelles demandes, peinent à retenir leurs talents.
Diversité et inclusion: Les jeunes recherchent des environnements de travail où ils peuvent être eux-mêmes, sans avoir à cacher ou minimiser leur identité. Ils veulent des employeurs qui s’engagent réellement pour la diversité et l’inclusion.
Comment aborder ce sujet en entretien ?
Si vous êtes confronté à une question sur votre parcours professionnel, voici quelques conseils pour justifier les changements fréquents :
Mettre en avant la recherche d’un alignement de valeurs: Expliquer que vous avez changé de poste pour trouver un environnement qui correspond mieux à vos valeurs personnelles ou à vos attentes professionnelles.
Souligner les contraintes économiques: Vous pouvez aborder les raisons financières (coût de la vie, salaires) pour justifier votre départ d’un poste précédent, surtout si l’employeur n’offrait pas une rémunération en adéquation avec vos besoins.
Équilibre personnel: Si vous avez quitté un poste en raison d’un manque de flexibilité ou d’un équilibre travail-vie personnelle insuffisant, vous pouvez expliquer que vous cherchez une entreprise où vous pourrez évoluer sans compromettre votre bien-être.
Satisfaction et engagement à long terme: Insistez sur le fait que vous recherchez maintenant un emploi où vous pourrez vous épanouir à long terme, avec une entreprise qui partage vos valeurs et où vous pouvez envisager de rester plus longtemps.
Conclusion : Un changement de poste réfléchi
Bien que les changements fréquents de travail puisse encore être perçu comme un risque par certains recruteurs, il est important de montrer que vos décisions sont bien motivées par des raisons légitimes, comme la recherche d’une meilleure rémunération, d’une flexibilité accrue ou d’un alignement de valeurs. Le bon employeur comprendra que ces choix sont faits dans un souci de bien-être et de développement professionnel.
Aude Saliner Coach Révélatrice de potentiels singuliers
Le changement fréquent d’emplois est de plus en plus courant, notamment chez les jeunes générations. Les travailleurs de la génération Y (millennials) et Z changent plus fréquemment de travail à la recherche de meilleures opportunités, de conditions de travail plus flexibles, ou pour aligner leur emploi sur leurs valeurs personnelles. Toutefois, bien que cette pratique soit de moins en moins stigmatisée, certains recruteurs continuent de percevoir ces parcours comme des signes de déloyauté ou d’instabilité professionnelle.
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Cette phrase Elle résume tellement bien ce à quoi j'aspire et travaille et ce que je vous propose aussi en accompagnement, notamment dans "Objectif Vie Professionnelle Sereine". Et vous, qu'est-ce que cette phrase vous inspire ?