Prendre ma place – Qu’entend-on par là ?

« Ma place » n’est pas un lieu, mais un épanouissement.
C’est un travail d’épanouissement personnel et non contre les autres.

Nous avons différents besoins tels que le besoin de reconnaissance, d’amour, de compter pour quelqu’un, d’avoir de la valeur à nos yeux, le besoin de se situer par rapport aux autres, de sécurité, etc.
De ce fait, nous adoptons des comportements orientés par l’acceptation ou le refus de soi et de l’autre. Nous nous comparons. Nous sommes tournés vers l’extérieur.
Prendre ma place permet d’adopter un positionnement centré sur moi-même, qui n’a rien à voir avec l’égocentrisme ou le nombrilisme.

Prendre ma place permet de me (re)connaître, d’identifier mes besoins, mes aspirations, mes potentiels et mes difficultés. Tout ce qui constitue mes fondations et mes limites.

Lorsque je me positionne clairement, cela pousse instinctivement l’autre à faire de même. Chacun reste libre de se positionner ou non.

Quand je suis centré, je prends ma place, je vais chercher en moi ce que j’ai à offrir au monde, de manière cohérente, dans le respect de moi-même et de mon environnement.

Et j’apprends à dire non, au bon moment, à la bonne personne. Cela passera peut-être par des désaccords, qui peuvent faire peur car nous pouvons les assimiler aux disputes et à la violence.

J’accepte le fait que je ne peux pas transformer l’autre, mais que je peux changer ma façon d’être avec lui. Notre désaccord éventuel n’est pas désamour mais clarification de positions, ce qui permet de se montrer du respect.
L’important est de toujours être clair, “juste” avec soi-même afin de pouvoir être pareillement clair et “juste” avec les autres.

Je prends ma place, je lui laisse la sienne.

Ma place ne se définit par rapport à quelqu’un ou au monde extérieur.
Ma place, c’est être moi totalement.

Comment expliquer un parcours professionnel « instable » lors d’un entretien

Le changement fréquent d’emplois est de plus en plus courant, notamment chez les jeunes générations. Les travailleurs des générations Y et Z, mais pas qu’eux, changent plus fréquemment de travail à la recherche de meilleures opportunités, de conditions de travail plus flexibles ou pour aligner leur emploi sur leurs valeurs personnelles. Toutefois, bien que cette pratique soit de moins en moins stigmatisée, certains recruteurs continuent de percevoir ces parcours comme des signes de déloyauté ou d’instabilité professionnelle.

Pourquoi le changement fréquent de postes est-il souvent mal perçu ?

Historiquement, le marché du travail valorisait la stabilité, avec une culture qui privilégie la fidélité à un employeur et les carrières à long terme, en particulier dans des secteurs traditionnels comme la fonction publique ou les grandes entreprises. Cependant, le contexte a changé avec la crise économique et l’essor du digital, qui favorisent des modèles de travail plus souples. Malgré tout, certains recruteurs voient toujours le changement fréquent de postes comme un manque d’engagement.

Pourquoi change-t-on de travail plus souvent ?

Plusieurs raisons expliquent cette tendance :

  1. Salaire et coût de la vie : Les grandes villes ont un coût de vie élevé, de nombreuses personnes cherchent des postes mieux rémunérés pour s’adapter aux réalités économiques locales.
  2. Valeurs personnelles et éthique : Les générations plus jeunes surtout, recherchent des entreprises qui reflètent leurs valeurs, qu’il s’agisse de responsabilité environnementale, d’égalité sociale ou de transparence.
  3. Équilibre travail-vie personnelle : Le besoin de flexibilité, notamment en termes de télétravail ou d’horaires, est devenu crucial, notamment après la pandémie. Les entreprises qui refusent ces nouvelles demandes, peinent à retenir leurs talents.
  4. Diversité et inclusion : Les jeunes recherchent des environnements de travail où ils peuvent être eux-mêmes, sans avoir à cacher ou minimiser leur identité. Ils veulent des employeurs qui s’engagent réellement pour la diversité et l’inclusion.

Comment aborder ce sujet en entretien ?

Si vous êtes confronté à une question sur votre parcours professionnel, voici quelques conseils pour justifier les changements fréquents :

  • Mettre en avant la recherche d’un alignement de valeurs : Expliquer que vous avez changé de poste pour trouver un environnement qui correspond mieux à vos valeurs personnelles ou à vos attentes professionnelles.
  • Souligner les contraintes économiques : Vous pouvez aborder les raisons financières (coût de la vie, salaires) pour justifier votre départ d’un poste précédent, surtout si l’employeur n’offrait pas une rémunération en adéquation avec vos besoins.
  • Équilibre personnel : Si vous avez quitté un poste en raison d’un manque de flexibilité ou d’un équilibre travail-vie personnelle insuffisant, vous pouvez expliquer que vous cherchez une entreprise où vous pourrez évoluer sans compromettre votre bien-être.
  • Satisfaction et engagement à long terme : Insistez sur le fait que vous recherchez maintenant un emploi où vous pourrez vous épanouir à long terme, avec une entreprise qui partage vos valeurs et où vous pouvez envisager de rester plus longtemps.

Conclusion : Un changement de poste réfléchi

Bien que les changements fréquents de travail puisse encore être perçu comme un risque par certains recruteurs, il est important de montrer que vos décisions sont bien motivées par des raisons légitimes, comme la recherche d’une meilleure rémunération, d’une flexibilité accrue ou d’un alignement de valeurs. Le bon employeur comprendra que ces choix sont faits dans un souci de bien-être et de développement professionnel.

Aude Saliner
Coach Révélatrice de potentiels singuliers

Comment expliquer un parcours professionnel « instable »

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