Que faire avec la petite voix qui te dit « ce n’est pas pour moi », « je ne suis pas assez bon.ne », je ne suis pas fait.e pour ça », »je ne suis pas assez passionné.e par mon projet »?
Le fait de s’identifier à un échec est plus une perception personnelle que lié à la nature de l’échec en lui-même.
Si tu penses qu’un obstacle/échec est un événement normal et utile sur ton chemin et que c’est une opportunité d’avoir des infos pour t’ajuster et apprendre tu te vois alors comme un « apprenti ».
Mais peut-être que tu vois un échec/obstacle comme la plupart des gens le voient, c’est-à-dire quelque chose qui dit « tu n’es pas assez bon.ne » ou « tu n’es pas fait.e pour ça ». Ce sont leurs perceptions. Et tu n’es pas obligé.e d’y adhérer.
Savoir comment tu perçois un obstacle/échec n’est pas une question à pousser sous le tapis.
Si tu fuis cette question, c’est que tu as peur de ta réponse. Que tu penses alors à toi comme un échec. Et c’est si douloureux que tu ne vas pas y faire face.
Mais il te faut regarder cette question pour voir sa réponse et réaliser qu’un échec ne te définit pas.
Une autre pensée dont tu peux avoir peur est « je ne suis peut-être pas aussi passionné.e par mon boulot/projet, que je le pensais ». Tu peux avoir peur de l’admettre, car tu vois ce que tu as déjà investi dans ton projet : en temps, dans le regard des autres, de ton identité.
Et donc, si mon boulot/projet ne m’intéresse plus, qu’est-ce qu’il me reste ? Et derrière ça, qui suis-je ?
Il n’y a rien de mal à penser que ton boulot/projet ne t’intéresse plus. Rien.
Je pourrais aussi parler ici de la pression qu’ont les étudiants à savoir ce qu’ils veulent faire comme métier et avoir une vision claire de leurs vies pro… Ce qui peut créer de l’anxiété quand ils ne savent pas répondre.
C’est presque fou d’imaginer qu’à 18 ans, on puisse savoir ce qu’on veut faire de sa vie.
Certains sauront, d’autres inventeront une réponse pour satisfaire ceux qui leur posent la question… Et ils suivront peut-être même ce chemin. Et surgira alors peut-être plus tard la pensée ci-dessus « je n’aime finalement pas ce que je fais ».
Et c’est OK 🙂
Comment expliquer un parcours professionnel « instable »
Le changement fréquent d’emplois est de plus en plus courant, notamment chez les jeunes générations. Les travailleurs de la génération Y (millennials) et Z changent plus fréquemment de travail à la recherche de meilleures opportunités, de conditions de travail plus flexibles, ou pour aligner leur emploi sur leurs valeurs personnelles. Toutefois, bien que cette pratique soit de moins en moins stigmatisée, certains recruteurs continuent de percevoir ces parcours comme des signes de déloyauté ou d’instabilité professionnelle.