Quand tu te projettes dans ta vie professionnelle et que tu sais que tu es d’une nature à vite t’ennuyer, tu as sans doute déjà croisé cette pression consistant à penser que le prochain projet doit être « le bon » (façon Prince Charmant) : celui grâce auquel tu vas t’épanouir pour le restant de tes jours.
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Enlève-toi cette pression. Accepte que tu es dans une phase d’exploration. Cela te permettra d’ailleurs sans doute d’aller plus vite sur ton chemin et d’être plus à l’écoute de toi.
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Et à un moment, un projet te donnera sans doute envie de t’y investir plus longuement.
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Et le dernier sujet dont je voulais dire quelques mots sur ce thème de « Se projeter à long terme » est celui de la crise existentielle.
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Je pense que si tu traverses une crise existentielle, tu peux la remercier. Oui… Car elle te fait gagner du temps. Elle allait arriver tôt ou tard.
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Vis-là complètement. Ne l’évite pas. Va jusqu’à ce qu’elle t’enseigne tout ce qu’elle a à t’apprendre.
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Plus tu l’évites, plus elle va revenir frapper à ta porte.
Plus tu la traverses, plus vite elle sera terminée.
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Et parles-en autour de toi. En faisant cependant attention de trouver des personnes à l’écoute, qui par exemple ont également vécu ça, et non celles qui te remettront dans ton ancien chemin, car elles projetteront leurs propres peurs sur toi
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Et réalise qu’il y a la vie de l’autre côté de cette crise.
Comment expliquer un parcours professionnel « instable »
Le changement fréquent d’emplois est de plus en plus courant, notamment chez les jeunes générations. Les travailleurs de la génération Y (millennials) et Z changent plus fréquemment de travail à la recherche de meilleures opportunités, de conditions de travail plus flexibles, ou pour aligner leur emploi sur leurs valeurs personnelles. Toutefois, bien que cette pratique soit de moins en moins stigmatisée, certains recruteurs continuent de percevoir ces parcours comme des signes de déloyauté ou d’instabilité professionnelle.