Se sentir trop ou pas assez

15/07/2019 | Articles, Coaching, Haut Potentiel, Hypersensibilité

De quoi s’agit-il ?
D’où ça vient ?
Comment y remédier ?

Tu crains de mettre les autres mal à l’aise, si tu es épanoui.e ?
Tu as déjà remarqué ces moments où tu te restreins, te limites pour ne pas gêner ?

Cette peur d’être « trop » est fréquente, et plus encore chez les personnes empathiques.
D’ailleurs, tu ne réalises pas combien elle est fréquente avant de commencer à en parler.
Avant ça, tu penses que ta peur n’est pas normale :
– la peur d’être trop ou pas assez
– la peur de ta puissance
– la peur d’être épanoui.e
– la peur d’être aussi brillant.e que ton imaginaire peut le concevoir

Ça me rappelle une époque où j’étais comme ça.
On peut avoir peur pour plein de raisons.
J’avais notamment la peur d’être perçue par les autres, comme un danger.
J’ai longtemps pensé que j’étais « trop » pour les autres.

Note comme ces peurs sont vagues : être trop heureux / triste, parler trop fort, être trop effacé.e, être trop en demande, trop ennuyeux…
On peut avoir peur de beaucoup de choses. On peut même percevoir des qualités comme « trop » et qu’elles deviennent un peu effrayantes.

Ce que je me disais, ressemblait à : « ne brille pas trop », « ne prends pas trop de place ».
J’avais l’impression que ce n’était pas OK de prendre ma place.
Y compris dans mon corps et avec mon corps.

Ça a été une grande partie de mon chemin : faire l’expérience de prendre ma place.
Ce qui se traduit chez moi, à chaque fois que je progresse sur ce chemin, par ressentir instantanément un grand sentiment de complétude.

Et ce qui ensuite allume une autre peur : celle d’être trop vulnérable, trop exposée… Et fait émerger un besoin de sécurité.
Alors, un des moyens de me sentir en sécurité est de me faire plus petite.

Être épanoui.e, c’est différent des autres et l’assumer

On pense souvent : si je suis vu.e, je vais attirer une attention qui pourrait me causer du tort, me faire souffrir (cf. les jaloux/ses, les personnes mal intentionnées…).⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀
Prendre sa place apparaît comme quelque chose de menaçant, voire dangereux.⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀
Tu peux alors avoir des comportements où tu vas minimiser ce que tu as, ce que tu as fait, en ajoutant souvent en fond, un sentiment de culpabilité :⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀
– essaie de ne pas te faire remarquer⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀
– ne sois pas trop joyeux/se⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀
– ne sois pas trop intelligent.e⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀
– ne te montre pas trop intéressé.e…⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀
C’est fou de voir comment tout ça est teinté par notre éducation et notre histoire sociale et culturelle.⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀
Au fond, c’est comme si tu ne voulais pas être vu.e comme celui qui réussit, qui prend sa place #autosabotage⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀
⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀
Ceux qui prospèrent d’une manière ou d’une autre, sont ceux qui sont en bonne santé, ceux qui gagnent bien leurs vies, ceux qui ont les moyens de faire des études, ceux qui sont passionnés, ceux qui sont drôles, ceux qui sont visibles sur les réseaux sociaux… ou tout ce que culturellement, on peut considérer comme « être épanoui.e ».⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀
Et dans une logique d’instinct de survie, tout le monde devrait montrer le plus possible qu’il est épanoui.⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀
⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀
Mais alors, pourquoi agissons-nous à l’inverse et avons développé toutes ces peurs ?⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀
Parce que la différence est devenue un danger, qu’on en ait conscience ou non.⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀
Et la dissonance entre ce qu’on prétend rechercher et comment nous agissons réellement, envoie un message brouillé à nous-même et à notre entourage.⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀
⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀
Ex. : quand une personne nous dit : « tu as de la chance d’être mince ». Est-ce qu’elle nous complimente ? Ou exprime un manque, une sorte de jalousie ?⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀
Il apparaît là une sorte de compétition implicite.⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀
⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀
Tout ça est très fréquent dans notre société : l’envie, le manque, la jalousie, le jugement…⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀
⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀
On ne sait pas réellement ce qu’on cherche et on pense qu’on doit l’obtenir au travers d’efforts et de compétition.⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀
⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀
Ajoute à cela ton empathie…

Ton empathie te cantonne à un rôle non-menaçant et acceptable pour les autres

Si tu es hypersensible / empathique et que tu as envie de relations harmonieuses, il t’est sans doute important de te sentir intégré.e.⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀
⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀
Pour beaucoup, s’intégrer veut dire que personne ne les menace et inversement. La dernière chose qu’on veut, est quelqu’un se sente mal à cause de soi.⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀
Ex. : je ne veux pas que tu te sentes mal parce que je suis extraverti. Alors je vais me refréner et être moins expansif.⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀
C’est notre cerveau limbique qui nous dit : c’est plus sûr de s’intégrer.⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀
⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀
Et toi, comment fais-tu ça ? En étant conscient.e de ce que les autres ressentent. Qu’ils se sentent mal quand tu es comme ça ou fais çi.⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀
⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀
Tu peux voir comment « trop » et « pas assez » parlent de t’assurer que tu es acceptable par les autres, en scannant comment tu es perçu.e.⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀
⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀
« Trop » et « pas assez » sont la même chose : si tu déclenches des signaux de peur chez les autres, tu es « trop ». Tu vas alors te rabaisser, te faire plus petit.e.⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀
Si tu rends compte que les autres veulent quelque chose de ta part, alors tu vas faire plus pour les satisfaire : être plus poli.e, plus attentionné.e, plus intéressé.e…⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀
⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀
Tu ne vas exister que dans un petit espace d’où tu ne fais que scanner les autres pour savoir ce que tu dois faire pour qu’ils se sentent OK avec ton existence… et finalement, avoir la permission d’exister. Mais non pas comme tu es, avec toute ta personnalité, mais dans un rôle non-menaçant et acceptable.⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀
⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀
Tu veux que l’autre pense à toi en bien, pour qu’en retour, tu te sentes bien.⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀
Ce qui est épuisant, car tu te retrouves à gérer les pensées de beaucoup de personnes à ton sujet.⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀
Tu as envie de souffler, mais tu trouves toujours quelqu’un qui pense que tu es « trop » ou « pas assez ».⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀
⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀
On pense qu’on peut contrôler parfaitement notre image et cacher des choses de soi. C’est comme ça que notre ego fonctionne, posant des verrous « trop » et « pas assez ».⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀
Ce qui nous empêche de nous sentir vivant.e.

Mes émotions ne sont pas bienvenues pour l’autre

Que tu sois introverti.e ou extraverti.e, le fait de te rabaisser, de prendre le moins de place possible, d’être la personne parfaite (la parfaite amie ou compagne, le parfait Papa, la parfaite collègue…), ce rôle dont tu penses qu’il va te mettre en sécurité, te crée beaucoup de tensions physiques et émotionnelles, jusqu’à développer des maladies parfois.⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀
⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀
Mais inévitablement, cela ne tient pas sur la durée et craque.⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀
Et heureusement que tes stratégies pour éviter la vie et n’être personne, ne fonctionnent pas.⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀
⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀
La pression interne qui, quand elle explose et est tournée vers quelqu’un, fait que tu lui remets le pouvoir de te délivrer de toi et de te donner le pouvoir d’exister. Et ça c’est vraiment « trop » !⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀
Dans ces moments-là, même si c’est ce que tu auras tendance à rechercher, il n’appartient pas aux autres de te rassurer, de te dire que c’est OK et que tu es « aimable ».⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀
Là, ce sera effectivement « trop » pour eux d’endosser cette responsabilité (sauf à tomber sur une personnalité de sauveur en face de toi).⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀
⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀
Ce qui est « trop » pour l’autre :⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀
– c’est la combinaison du mécanisme protecteur de ton ego et de tes blessures non soignées et peut-être non conscientes, que tu projettes sur lui. ⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀
– ce sont tes stratégies pour échapper à ton existence et tes espoirs d’être cette version robotisée de toi-même que tu supposes que les autres aimeront inconditionnellement.⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀
⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀
Mais pas toi. Pas ton existence.⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀
Chaque personne qui se sent « trop » a toujours tort. Toujours.⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀
⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀
C’est ton boulot de savoir que tu as le droit d’exister et ce que ça signifie.⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀
⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀
Quand il devient évident que tes stratégies ne fonctionnent plus (phrases qu’on t’adresse, maladies, explosion de colère…), il t’est proposé de commencer le travail avec ce qui vient à la surface.⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀
⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀
Quand quelqu’un te dit que tu es « trop » ou « pas assez », ça ne veut pas dire qu’il ne veut pas que tu existes, brilles, sois présent.e. C’est un moment, un fait qu’il désigne.

L’authenticité est toujours la solution

Le remède est de te reconnecter à toi-même et sentir que tu peux exister comme tu es actuellement.⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀
C’est un processus. Cela ne se fait pas en 5 mn.⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀
⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀
La bonne nouvelle est que quand tu te reconnectes à toi-même, quand tu commences à te présenter comme tu es réellement et non à travers tes stratégies sur comment tu estimes devoir être afin de ne pas être « trop » ou « pas assez », quand tu t’affirmes, c’est curatif, pour toi et pour les autres aussi.⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀
⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀
Quand tu prends ta place comme tu es, à tout moment, tu peux vivre dans cet espace. Et tu peux rencontrer les autres depuis cet espace.⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀
Cela ne conviendra pas à tous : certaines personnes s’éloigneront de toi, car ce sera inconfortable pour elles. Certaines personnes changeront. D’autres rentreront dans ta vie.⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀
⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀
L’authenticité est toujours cicatrisante. Pour toi et pour les autres… qui n’ont plus à te gérer dans tes rôles.⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀
⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀
Tu es en sécurité. Tu peux te regarder depuis l’intérieur de toi.

Comment expliquer un parcours professionnel « instable » lors d’un entretien

Le changement fréquent d’emplois est de plus en plus courant, notamment chez les jeunes générations. Les travailleurs des générations Y et Z, mais pas qu’eux, changent plus fréquemment de travail à la recherche de meilleures opportunités, de conditions de travail plus flexibles ou pour aligner leur emploi sur leurs valeurs personnelles. Toutefois, bien que cette pratique soit de moins en moins stigmatisée, certains recruteurs continuent de percevoir ces parcours comme des signes de déloyauté ou d’instabilité professionnelle.

Pourquoi le changement fréquent de postes est-il souvent mal perçu ?

Historiquement, le marché du travail valorisait la stabilité, avec une culture qui privilégie la fidélité à un employeur et les carrières à long terme, en particulier dans des secteurs traditionnels comme la fonction publique ou les grandes entreprises. Cependant, le contexte a changé avec la crise économique et l’essor du digital, qui favorisent des modèles de travail plus souples. Malgré tout, certains recruteurs voient toujours le changement fréquent de postes comme un manque d’engagement.

Pourquoi change-t-on de travail plus souvent ?

Plusieurs raisons expliquent cette tendance :

  1. Salaire et coût de la vie : Les grandes villes ont un coût de vie élevé, de nombreuses personnes cherchent des postes mieux rémunérés pour s’adapter aux réalités économiques locales.
  2. Valeurs personnelles et éthique : Les générations plus jeunes surtout, recherchent des entreprises qui reflètent leurs valeurs, qu’il s’agisse de responsabilité environnementale, d’égalité sociale ou de transparence.
  3. Équilibre travail-vie personnelle : Le besoin de flexibilité, notamment en termes de télétravail ou d’horaires, est devenu crucial, notamment après la pandémie. Les entreprises qui refusent ces nouvelles demandes, peinent à retenir leurs talents.
  4. Diversité et inclusion : Les jeunes recherchent des environnements de travail où ils peuvent être eux-mêmes, sans avoir à cacher ou minimiser leur identité. Ils veulent des employeurs qui s’engagent réellement pour la diversité et l’inclusion.

Comment aborder ce sujet en entretien ?

Si vous êtes confronté à une question sur votre parcours professionnel, voici quelques conseils pour justifier les changements fréquents :

  • Mettre en avant la recherche d’un alignement de valeurs : Expliquer que vous avez changé de poste pour trouver un environnement qui correspond mieux à vos valeurs personnelles ou à vos attentes professionnelles.
  • Souligner les contraintes économiques : Vous pouvez aborder les raisons financières (coût de la vie, salaires) pour justifier votre départ d’un poste précédent, surtout si l’employeur n’offrait pas une rémunération en adéquation avec vos besoins.
  • Équilibre personnel : Si vous avez quitté un poste en raison d’un manque de flexibilité ou d’un équilibre travail-vie personnelle insuffisant, vous pouvez expliquer que vous cherchez une entreprise où vous pourrez évoluer sans compromettre votre bien-être.
  • Satisfaction et engagement à long terme : Insistez sur le fait que vous recherchez maintenant un emploi où vous pourrez vous épanouir à long terme, avec une entreprise qui partage vos valeurs et où vous pouvez envisager de rester plus longtemps.

Conclusion : Un changement de poste réfléchi

Bien que les changements fréquents de travail puisse encore être perçu comme un risque par certains recruteurs, il est important de montrer que vos décisions sont bien motivées par des raisons légitimes, comme la recherche d’une meilleure rémunération, d’une flexibilité accrue ou d’un alignement de valeurs. Le bon employeur comprendra que ces choix sont faits dans un souci de bien-être et de développement professionnel.

Aude Saliner
Coach Révélatrice de potentiels singuliers

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