Sara : « Je voulais partager avec vous mon expérience d’accompagnement avec Aude Saliner ! Je suis allée la voir l’été dernier, après un voyage au long cours raccourci pour la-pandémie-dont-on-ne-veut-plus-prononcer-le-nom… J’avais espéré que ce voyage m’apporterait la lumière, l’épiphanie, de ma vocation, mais après 10 ans dans une grosse boite, et 1 an d’expérience désastreuse dans une petite, j’étais toujours au point mort avec toujours 150.000 idées et surtout, je pensais davantage aux 149.999 auxquelles je renoncerais si j’en choisissais une.
Je suis arrivée au cabinet d’Aude en disant « bon ce que je voudrais, c’est pouvoir dire tout ce que je sais / aime faire et que vous me disiez ce qui va m’épanouir, pour de bon ». Mieux encore, il faudrait une intelligence artificielle pour décider de tout ça. Parce qu’y réfléchir ça m’épuise. Ca m’a déjà fait réaliser que j’avais délégué toutes les grandes décisions de ma vie pro comme ça, depuis le lycée… Des personnes plus avisées me donnaient leur avis, et c’était bien plus simple que d’écouter mes envies. Sauf qu’à 35 ans ça vous revient comme un boomerang …
Heureusement, ce n’est pas comme ça que ça se passe avec Aude… Cela a été long, éprouvant, cela a représenté beaucoup de travail, beaucoup d’argumentations, entre Aude, moi, et mon auto-saboteur qui ne voulait pas perdre sa place si facilement.
Et puis au fur et à mesure de l’accompagnement, j’ai osé avoir des idées, des envies, que je n’allais pas dézinguer au bout de 5 minutes. J’ai réalisé que j’avais le droit de pas avoir envie de tout plaquer, appart, confort pour aller élever des chèvres parce que j’aurais réalisé que tout est futile, qu’il était aussi possible de ne pas être en CDI ou faire un métier chiant pour gagner correctement sa vie, et surtout que j’avais le droit d’avoir envie de faire plusieurs choses à la fois et que c’était même totalement possible !
Du coup je n’ai pas trouvé ma voie à proprement parler, j’ai décidé de suivre plusieurs sentiers à la fois. On ne va pas se mentir ce n’est pas toujours facile, je m’éparpille beaucoup, j’aimerais que les journées comptent double.
Mais quand je regarde le chemin parcouru, je n’aurais jamais été capable de ça il y a un an… Personnellement, j’ai décidé d’envisager ma vie professionnelle par blocs… Je n’aurais pas pu choisir un seul bloc (trop d’incertitude, de chamboulement, et de monotonie) alors que plusieurs ensemble ça devient envisageable. Ca me plaît davantage (moins de renoncement!) , et c’est financièrement plus « simple »….
Et puis je me dis, si tout à coup il y a un bloc qui m’ennuie, je n’aurai qu’à le remplacer, plutôt que de tout rechanger… Alors il y a toujours ceux qui demandent « Mais est-ce que ton coaching t’a aidé ? ». Il ne m’a pas donné les réponses « clé en main », mais m’a clairement aidé à les créer. C’est encore mieux, elles viennent de moi.
Toute cette phase d’introspection a clairement secoué beaucoup de choses, créant des collisions, des rencontres, des idées à l’intérieur de moi…
Ce n’est pas de la magie, ça ne résout pas tout, mais moi qui croyais être un cas désespéré, pleine d’envies mais bien trop frileuse et dans le contrôle, me voilà à ne pas savoir si je vivrai de ce que je fais dans un an… Et ne pas m’empêcher d’essayer ! Et je crois que c’est exactement ça qu’il fallait que j’apprenne à faire. Lâcher prise, donner une chance, voir ce qui est possible de réussir plutôt que de ce qui est certain d’échouer….
Je n’ai toujours pas trouvé une nouvelle manière de définir ce que je fais…. Me voilà donc « consultante / mentor / photographe / scénariste / et aussi un autre truc pas bien défini mais faut que je m’y penche » Et ça me va très bien pour le moment Alors merci beaucoup Aude «
Comment expliquer un parcours professionnel « instable » lors d’un entretien
Le changement fréquent d’emplois est de plus en plus courant, notamment chez les jeunes générations. Les travailleurs des générations Y et Z, mais pas qu’eux, changent plus fréquemment de travail à la recherche de meilleures opportunités, de conditions de travail plus flexibles ou pour aligner leur emploi sur leurs valeurs personnelles. Toutefois, bien que cette pratique soit de moins en moins stigmatisée, certains recruteurs continuent de percevoir ces parcours comme des signes de déloyauté ou d’instabilité professionnelle.
Pourquoi le changement fréquent de postes est-il souvent mal perçu ?
Historiquement, le marché du travail valorisait la stabilité, avec une culture qui privilégie la fidélité à un employeur et les carrières à long terme, en particulier dans des secteurs traditionnels comme la fonction publique ou les grandes entreprises. Cependant, le contexte a changé avec la crise économique et l’essor du digital, qui favorisent des modèles de travail plus souples. Malgré tout, certains recruteurs voient toujours le changement fréquent de postes comme un manque d’engagement.
Pourquoi change-t-on de travail plus souvent ?
Plusieurs raisons expliquent cette tendance :
Salaire et coût de la vie: Les grandes villes ont un coût de vie élevé, de nombreuses personnes cherchent des postes mieux rémunérés pour s’adapter aux réalités économiques locales.
Valeurs personnelles et éthique: Les générations plus jeunes surtout, recherchent des entreprises qui reflètent leurs valeurs, qu’il s’agisse de responsabilité environnementale, d’égalité sociale ou de transparence.
Équilibre travail-vie personnelle: Le besoin de flexibilité, notamment en termes de télétravail ou d’horaires, est devenu crucial, notamment après la pandémie. Les entreprises qui refusent ces nouvelles demandes, peinent à retenir leurs talents.
Diversité et inclusion: Les jeunes recherchent des environnements de travail où ils peuvent être eux-mêmes, sans avoir à cacher ou minimiser leur identité. Ils veulent des employeurs qui s’engagent réellement pour la diversité et l’inclusion.
Comment aborder ce sujet en entretien ?
Si vous êtes confronté à une question sur votre parcours professionnel, voici quelques conseils pour justifier les changements fréquents :
Mettre en avant la recherche d’un alignement de valeurs: Expliquer que vous avez changé de poste pour trouver un environnement qui correspond mieux à vos valeurs personnelles ou à vos attentes professionnelles.
Souligner les contraintes économiques: Vous pouvez aborder les raisons financières (coût de la vie, salaires) pour justifier votre départ d’un poste précédent, surtout si l’employeur n’offrait pas une rémunération en adéquation avec vos besoins.
Équilibre personnel: Si vous avez quitté un poste en raison d’un manque de flexibilité ou d’un équilibre travail-vie personnelle insuffisant, vous pouvez expliquer que vous cherchez une entreprise où vous pourrez évoluer sans compromettre votre bien-être.
Satisfaction et engagement à long terme: Insistez sur le fait que vous recherchez maintenant un emploi où vous pourrez vous épanouir à long terme, avec une entreprise qui partage vos valeurs et où vous pouvez envisager de rester plus longtemps.
Conclusion : Un changement de poste réfléchi
Bien que les changements fréquents de travail puisse encore être perçu comme un risque par certains recruteurs, il est important de montrer que vos décisions sont bien motivées par des raisons légitimes, comme la recherche d’une meilleure rémunération, d’une flexibilité accrue ou d’un alignement de valeurs. Le bon employeur comprendra que ces choix sont faits dans un souci de bien-être et de développement professionnel.
Aude Saliner Coach Révélatrice de potentiels singuliers
Le changement fréquent d’emplois est de plus en plus courant, notamment chez les jeunes générations. Les travailleurs de la génération Y (millennials) et Z changent plus fréquemment de travail à la recherche de meilleures opportunités, de conditions de travail plus flexibles, ou pour aligner leur emploi sur leurs valeurs personnelles. Toutefois, bien que cette pratique soit de moins en moins stigmatisée, certains recruteurs continuent de percevoir ces parcours comme des signes de déloyauté ou d’instabilité professionnelle.
J'ai été invitée par Majda Gaillourdet à enregistrer un épisode pour son podcast 'L'existence'.Nous avons partagé autour de la notion de crise existentielle. écouter l'épisode Je vous laisse lire son texte de présentation :"Aude, Naviguer à travers la Crise...
Quand tu étais ado, as-tu entendu ça ?
« Tu es si chanceux/se. Tu pourras faire tout ce que tu veux quand tu seras grand.e. Tu pourras être médecin, avocat, musicien, ingénieur, professeur, informaticien, journaliste, artiste, anthropologue – ce que tu veux. Tu es si chanceux/se ! »
De quoi parle-t-on ? Je vais reprendre les mots de mes clients pour décrire ce qu’on entend par « remise en question permanente ». C’est une recherche constante, l’analyse de tout, un bouillonnement de pensées, un mental qui fonctionne à 100 km/h, un cerveau qui...
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Psychopraticien, un nouveau terme qui s’ajoute à une liste déjà obscure pour nombre d’entre nous, que nous regroupons familièrement sous l’abréviation “psy” : psychiatre, psychologue, psychothérapeute, psychanalyste... Quelle est la différence entre ces métiers ?...
Avant de démarrer OVPS, mon objectif était de m’assurer de prendre une voie qui me correspondait. Le temps pris à me poser les bonnes questions m’a conforté dans mes choix et m’a rassurée sur l’adéquation avec mes qualités/talents. J’ai maintenant plus d’assurance...
Cette phrase Elle résume tellement bien ce à quoi j'aspire et travaille et ce que je vous propose aussi en accompagnement, notamment dans "Objectif Vie Professionnelle Sereine". Et vous, qu'est-ce que cette phrase vous inspire ?